Temps morts

Une sono, un éclairage, une vidéo, une danseuse, un musicien, un comédien, un plasticien, un poète…

Mettre les sens en alerte en proposant des aspects bruts de l’art, des bribes d’où surgit un espace lacunaire, un «entre deux» poétique où se créent les interférences et les frottements entre les arts : temps morts.

La performance repose sur une sculpture – échafaudage, sorte de scène autonome composée de plusieurs niveaux visibles.

S’offre alors une vision inédite, à la fois horizontale et verticale permettant un regard simultané par en-dessous et par en-dessus avec des jeux de transparence relayés ou accentués par le corps, la vidéo, les matériaux, la lumière et la musique.

Glissement vers l’inorganique, grain de sable dans un rouage qui pousse inexorablement une machine à s’emballer, à vriller sur elle-même, avant de se bloquer ou de se disloquer.

Instants suspendus avant le crash ou la renaissance.